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Artiste

Guadal Tejaz

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Biographie

Déjà auteur en 2019 d’un excellent premier disque intitulé « Cóatlipoca » sorti en autoproduction via le label ami Crème Brûlée Records, le groupe breton Guadal Tejaz poursuit brillamment ses pérégrinations en contrées post punk, psyché & kraut rock avec la publication d’un deuxième album très percutant nommé « Noche Triste », toujours chez Crème Brûlée Records (crémerie locale de qualité), avec le soutien de La Nef D Fous (l’association qui organise l’incontournable Binic Folks Blues Festival) et accompagnés de Beast Records (fier label indépendant de garage and blues basé à Rennes). Depuis leurs débuts, les très soudés et remontés à bloc Coco (guitare et basse), Hugo (batterie et boîte à rythmes), Morgan (chant et guitare) et Théo (basse et synthé Korg MS-20) sont capables de retourner n’importe quelle salle de concert ou festival : de Binic par deux fois en 2019 et 2021 aux Trans Musicales fin 2021, en passant par des ouvertures mémorables pour Ty Segall, Idles, Osees ou encore une session jam live avec Damo Suzuki, à grand renfort de morceaux bien foutus, joués et chantés avec toute l’intensité requise, à l’image du morceau « Mercedeath » considéré par beaucoup comme un “tube”. Partant de ces très bonnes bases, le combo a décidé de muscler son jeu (s’il était possible de le faire) en s’orientant vers des sonorités plus krautrock, post punk et électro afin d’obtenir un mélange explosif encore plus tranchant et efficace, car synthétisant à merveille les saturations du punk et du kraut avec un son plus propre et percussif via des boîtes à rythmes et autres bidouillages. Les Guadal Tejaz peuvent être fiers du résultat puisque « Noche Triste » est une véritable perle punk kraut qui s’avale d’un trait comme un shot de tequila et qu’on a envie de se remettre entre les oreilles très rapidement. Outre une volée de titres extrêmement brillants et dansants (façon craquage sous trip, pogo ou danse épileptique à la Ian Curtis), cet album qui leur permet clairement de passer un cran au dessus comporte un tube au nom foutrement bien trouvé et évocateur, « Krautoxic ». Un morceau qui tient toutes les promesses de son titre, car il mixe avec maestria une sorte de kraut synthétique ultra remuant avec un chant de stentor punk (à la Joy Division / Warsaw / Frustration) qui rend particulièrement accro, sans oublier une guitare wah-wah qui claque sévère, pour faire bonne figure. Attention, Guadal Tejaz s’apprête à déferler sur toutes les salles de concert et les festivals que compte notre beau pays et bien au-delà. Et ça risque de faire mal, très mal !

Disponible chez Beast Records